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La dés imperméabilisation et renaturation des sols en VRD

PRESENTATION DU PROJET

 

La préservation de l’eau est un enjeu essentiel à l’adaptation au changement climatique que nous vivons.

Dans le cadre de l’aménagement des territoires et son urbanisation, une stratégie Européenne à la gestion de l’eau est clairement affichée.

L’imperméabilisation des sols engendrent des conséquences néfastes à la préservation des milieux aquatiques et à sa biodiversité.

L’artificialisation des sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie urbaines, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité.

Les autorités souhaitent protéger ces espaces naturels, en instaurant l’objectif de “zéro artificialisation nette” prévu par le Plan Biodiversité, et travailler avec les collectivités pour repenser l'aménagement urbain et réduire efficacement l’artificialisation des sols. La feuille de route de ce plan biodiversité 2018 étant (en partie) de supprimer toute augmentation nette de la surface de terres occupée [par le logement, l’industrie, les infrastructures routières ou les loisirs (Zéro Artificialisation Nette 2050).

Ce projet consiste à présenter et proposer une alternative constructive, à la dés-imperméabilisation partielle des sols. Il permettra également de s’adapter aux sollicitations d’urbanisme dans l’élaboration des SCoT et/ou PLUi.

L’urbanisation et la transformation de nos paysages sont perçues comme un des principaux défis à relever ; ce dernier est de notre responsabilité.

L’eau c’est la vie.

 

POURQUOI DES-IMPERMEABILISER

La dés-imperméabilisation contribue à l’adaptation au changement climatique par :

§  la réduction du risque inondation en limitant le ruissellement sur les surfaces imperméabilisées ;

§  la préservation des ressources naturelles en permettant le rechargement des nappes phréatiques ;

§  la réintroduction de la nature dans nos aménagements : le cadre de vie et le bien-être des usagers sont améliorés, des îlots de fraîcheur se créent, la biodiversité se développe et l'attractivité du territoire s'accroit,

§  Atténuation du polluant carbone, par l’absorption des sols et la vie microbienne.

  • Les produits biosourcés font partie des solutions permettant de réduire notre empreinte carbone. La chimie du végétal contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Les végétaux, utilisés comme matières premières, captent le CO2 atmosphérique, principal gaz responsable de l’effet de serre. Le végétal est un réacteur naturel capable de capter ce CO2 atmosphérique, en utilisant l’énergie solaire : c’est le mécanisme de la photosynthèse. Ce mécanisme place clairement la chimie du végétal, et les produits biosourcés qu’elle permet d’obtenir, comme une des solutions immédiatement disponibles pour répondre aux challenges d’une économie décarbonée.

 

Le « GIEC » de la biodiversité, l’IPBES a publié le 29 octobre 2020 un rapport certifiant que la détérioration des espaces naturels est à l’origine de la crise sanitaire COVID 19. D’autres pandémies seraient à craindre, plus importantes encore, si rien n’est fait pour protéger l’environnement.

 

INTERETS POUR LA MAITRISE D’OUVRAGE

INTERETS DIRECTS

 

De par nos rôles à tous d’aménageur du territoire, nous pensons judicieux que nous (acteurs privés et publics) nous engagions dans une campagne de renaturation d’une partie de ses sols.

 

Cette action lui permettrait :

    • De rester exemplaire et précurseur sur ses démarches / volontés de protection de l’environnement,
    • De lui conforter son image d’aménageur durable,
    • De rénover certaines surfaces existantes vétustes,
    • De réduire les interventions d’hydro-curage réseaux par le fait d’une diminution des volumes de collecte des eaux pluviales et de leurs sédiments,
    • De réduire l’impact des Eaux Pluviales de ruissellement dans ces infrastructures et des bassins versants qui en découlent (risque d’inondation et pollution avals réduites),
    • De sensibiliser indirectement ses usagers / citoyens, à cette démarche développement durable,
    • De compenser la construction de nouveaux aménagements, par cette dés-imperméabilisation.

 

INTERETS INDIRECTS

 

Le code civil détermine le régime légal des eaux pluviales, à travers ses articles 640 à 643. Il a instauré en 1804 une servitude d’écoulement naturel entre propriétaires voisins, qui pose le principe de non-aggravation des écoulements, notamment lors des projets entraînant une imperméabilisation des sols. « Les fonds inférieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés à recevoir les eaux qui en découlent naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué. Le propriétaire inférieur ne peut point élever de digue qui empêche cet écoulement. Le propriétaire supérieur ne peut rien faire qui aggrave la servitude du fonds inférieur. »

L’intérêt juridique n’est donc pas négligeable en ces sens.

 

 

L’autre intérêt indirect est celui d’une protection des terres agricoles juxtaposées, protégeant ainsi, une politique agroalimentaire de circuits courts.

 

 

 

SURFACES CONCERNEES

 

Il ne faut par ailleurs pas que la dés imperméabilisation soit réalisée au détriment de la sécurité des usagers et de la pérennité des ouvrages ; ainsi, nous suggérons d’appliquer cette proposition uniquement aux surfaces ne nécessitant pas un trafic lourd (dans un premier temps), circulée au quasi-arrêt (ou piétonnisée) et sans besoin d’adhérence.

 

Les surfaces que nous proposons d’étudier à la renaturation pourraient être :

    • Surfaces des stationnements VL des usagers / citoyens (parking relais, complexes sportifs, stationnements recharge électrique, etc …),
    • Surfaces des stationnements VL des personnels et clients,
    • Surfaces des stationnements VL des personnels de la fonction territoriale ou d’état implantés sur les territoires (Gendarmerie, CCI, Hôpitaux, Préfecture, musées, etc..), une convention pourrait être instaurée pour piloter l’opération et être en partie contribuée par ces autres organismes d’état,
    • Certaines surfaces piétonnes bétonnées,
    • Pourtours / contours de végétaux en trottoirs,
    • Giratoires et/ou îlots bétonnés en entrées / sorties d’agglomération.

 

Les zones à prioriser pourraient être :

 

Dans un deuxième temps, d’autres surfaces pourraient être envisagés après REX sur ces aménagements.

 

 

PROCES TECHNIQUE

DESCRIPTIF TECHNIQUE DE DES-IMPERMEABILISATION

Le procès que nous proposons consisterait à :

    • Démontage soigné des surfaces étanchées revêtues par enrobés et/ou béton,
    • Décaisser les matériaux d’infrastructures en place, et viser leur revalorisation,
    • Scarification / griffage des sous-sols en place, pour optimiser leur capacité d’infiltration,
    • Nivellement fin et compactage soigné du fond de forme,
    • Mise en place d’un géotextile anti-contaminant,
    • Fourniture et mise en œuvre d’une grave drainante recomposée, type GNT B 0/20 (- 5% de fines) non gélive, et son nivellement fin,
    • Fourniture et mise en œuvre d’un complexe géogrille drainant, avec remplissage substrat drainant (amendé en sable 0/2) et pourvu d’un dosage fin d’hydro-rétenteur,
    • Semis d’un mélange graminées spécifiques sollicitant peu d’entretien et peu gourmand en eau.

 

Bien évidemment, afin d’optimiser cette démarche, les matériaux démontés devront être triés, stockés sur une zone de dépôt appartenant au Maître d’Ouvrage, en vue d’une réutilisation ultérieure.

 

Selon les cas :

    • Une bordure T2 basse pourrait venir ceinturer la délimitation entre les infrastructures conservées et la zone désimperméabilisée,
    • Mise en œuvre d’un avaloir et son collecteur, pour rejet des eaux pluviales de surface de surverses, en cas d’épisode pluvieux très intense, avec rejet au réseau connexe (si existant),
    • Plusieurs configurations possibles en fonction de l’usage (modéré ou intense), avec remplacement des dalles gazonnées par dalles alvéolées perméables (calepinage pouvant être effectué à la demande), au droit des passages de roues (cf. photos en annexe 1).

 

Nota : les grilles alvéolaires devront être fabriquées en Polyéthylène Basse Densité (PEBD) issues du recyclage ; elles présenteront une neutralité pour l’environnement certifié TUV ; et auront une résistance à la charge de minimum 750 tonnes / m².

 

 

Les hydro-rétenteurs :

 

Les hydro-rétenteurs sont de petits cristaux en copolymère acrylamide capables de se gonfler d'eau, ou encore, pour la version gel, de l'eau "solidifiée" par ajout de polyacrylate de potassium.

La taille des grains varie entre 3 mm et 2 cm, les grains étant capables de stocker plus de 400 fois leur poids initial en eau. Certains rétenteurs d'eau contiennent même un cocktail d'engrais.

Une fois mis en place dans le sol, ils sont efficaces au moins 4 ans, se gorgeant d'eau au gré des pluies ou des arrosages et la libérant durant les périodes plus sèches.

Directement mélangés à la terre lors de la préparation du sol avant la plantation, les hydro-rétenteurs sont utilisés à raison de 20 à 30 g par mètre carré au jardin pour la création de massifs, plates-bandes, pelouses. Il suffit de les enterrer à une profondeur variant entre 5 à 15 cm pour les plantes herbacées ou buissonnantes et de les mélanger à la terre dans le trou de plantation pour les arbres et les arbustes. La profondeur varie alors selon la taille de la plante et l'ampleur de son système racinaire.

 

Intérêts des hydro-rétenteurs :

  • Mélangés à la terre, les granulés permettent de retenir l'eau et de faire une économie de 50 à 70 % d'arrosage.
  • Directement au contact des racines, ils diffusent juste ce qu'il faut d'eau pour chaque plante-graminées qui la puise selon ses besoins réels, évitant ainsi les chocs hydriques qui fragilisent les végétaux.
  • On constate que la masse foliaire et racinaire est multipliée par 5 grâce aux rétenteurs d'eau. Les plantes-graminées poussent dans de meilleures conditions, bien plus vite et sont plus vigoureuses, donc moins sensibles aux parasites et maladies.
  • Les plantes absorbent mieux les substances nutritives lorsqu'elles sont cultivées avec des rétenteurs d'eau, une économie d'engrais de l'ordre de 30% est alors possible.
  • Les rétenteurs d'eau améliorent aussi la texture du sol en l'aérant et en la rendant plus meuble. Les échanges se font mieux entre le niveau aérien et souterrain, le lessivage des nutriments est limité et les carences sont mieux maîtrisées.

Un tissu racinaire et une couverture tapissante plus importants permettent en parallèle une meilleure abortion du dioxyde de carbone.

 

 

Choix des graminées :

Les graminées à gazon la plus susceptible de répondre aux contraintes d’une surface circulées / piétonnisée est la fétuque élevée. Pousse lente, graminée fine et esthétique, peu d'entretien (tonte et fertilisation) compatible avec un faible arrosage et une faible épaisseur de substrat drainant.
Cependant cette espèce n'est pas très résistante au piétinement et risques souffrir des passages répétés et des stationnements des véhicules. Sa faible vitesse d'installation nécessite également un semis soigné dans de très bonnes conditions.
Pour palier à la problématique du piétinement, nous envisageons de mélanger la fétuque ovine avec du paturin annuel qui aura la capacité de venir "boucher les trous" laissés par la disparition de la fétuque ovine dans les endroits les plus fréquentés.

Afin de permettre un revêtement végétal rapide, nous suggérons d’apporter une part de ray-grass vivace qui s’implante rapidement.

 

Proposition du mélange graminées à semer :

 

Le choix de formulation préétablie par des fournisseurs de géogrille, pourra également être mise en œuvre.

Ce mélange pourra être composé :

    • Sédum,
    • Trèfle nain,
    • Thym Serpolet,
    • Origan & graminée alpine.

 

 

Ce complexe de renaturation est totalement perméable avec un coefficient de ruissellement de surface nul (essai validé par le CEREMA). Ce coefficient de ruissellement nul permet de minimiser les ouvrages d’assainissements avals et d’obtenir de meilleurs CBS (Coefficients de Biotope des Surfaces).

 

Il permet parallèlement à minimiser l’impact carbone, via l’absorbation du CO2 par les végétaux mis en œuvre.

 

Plusieurs configurations possibles sont agençables en calepinant plus ou moins de dalles alvéolées ou engazonnées.

 

Accessibilités

Ce système géogrilles remplies par substrat engazonné n’est pas normalisé PMR.

Toutefois une alternative composée des mêmes géogrilles remplies de pavés drainants est homologué PMR. Cette variante tout aussi perméable, pourrait être instaurée sur les cheminements et stationnements PMR ; elle est toutefois plus onéreuse qu’une géogrille engazonnée, mais nécessite moins d’entretien (cf. annexe 1).

Cet agencement pourrait être instauré sur les quais Bus à restaurer !

 

 

CONTRAINTES

 

 

Ces aménagements ne sont pas sans contraintes ; celles-ci sont répertoriée principalement ci-après :

    • Entretien / exploitation des surfaces végétalisées plus conséquent qu’un revêtement bitumineux ou béton (malgré le choix d’un mélange bien défini, demandant moins d’entretien qu’un gazon naturel),
    • Ne pas envisager ces aménagements dans des sous-sols imperméables (argileux),
    • Ne pas prévoir ces aménagements dans une zone à enjeux sanitaires et environnementaux, comme par exemple un périmètre de captage ou sites pollués.

 

 

AIDES – SUBVENTIONS

Cette nature de travaux de dés-imperméabilisation est subventionnable jusqu’à hauteur de 50 % de l’opération, par les agences de l’Eau. Nous invitons les maitres d’ouvrages à se rapprocher des Agences de l’Eau, qui se tiennent à votre écoute pour tout accompagnement technico-financier.

Autres aides indirectes possibles :

§  Les assurances : elles peuvent proposer des conditions tarifaires et/ou garanties plus avantageuses pour récompenser ce genre de comportement responsable et vertueux,

§  Fonds BARNIER (Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs = FPRNM) a été créé par la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement. Ce fonds était alors destiné à financer les indemnités d'expropriation de biens exposés à un risque naturel majeur. Son utilisation a ensuite été élargie à d'autres catégories de dépenses,

§  Organismes bancaires sous forme de subventions directes ou taux bonifiés (quasi 0%).

 

La Caisse des dépôts et consignations pourrait éventuellement être aussi sollicitées.

 

DELAIS ET CRENEAUX DE REALISATION

Les meilleurs créneaux d’intervention à la réalisation de ce genre de travaux de renaturation, sont le printemps et l’automne (périodes les plus opportunes aux semences et pousses de graminées).

Le délai d’exécution pour cette ampleur de prestation (dés-imperméabilisation d’un parking 10 places) est estimé à 1 semaines + 6 à 7 semaines de délai de pousse des graminées ; soit quasi 2 mois de neutralisation de la surface concernée. La pousse des graminées évoqué étant lente, celle-ci ne sera pas optimum après 2 mois, mais continuera sa croissance jusqu’à maturité (délai estimé à 6 à 8 mois) ; toutefois la zone peut être réouverte aux usagers du fait d’un contact des pneus de véhicules avec la géogrille et non directement avec le substrat très légèrement en retrait surfacique.

La présence d’hydro-rétenteurs permettra une pousse rapide des graminées, et de surcroit un meilleur enracinement avant la mise en service.

 

Toutefois, la mise en œuvre d’un substrat végétal pré-cultivé peut être envisagée (plus-value), cette option permet la mise en service dès réception.

 

 

AUTRES PROCES TECHNIQUE POUVANT ETRE ETUDIES

 

Sur accord et volonté du Maitre d’Ouvrage nous pourront étudier ce procès de dés-imperméabilisation, à l’aide de copeaux de bois, suffisamment dimensionnés pour permettre la portance de Véhicules Légers. Ces copeaux (ou plaquettes) de bois pourraient être ceux recyclés et triés lors de vos campagnes de déboisement des bois morts (en fin de vie) et dangereux pour les citoyens.

Ce procès plus fugace que celui décrit ci-avant, aurait l’avantage néanmoins d’être moins onéreux.

 

POURQUOI TEC.INFRA

 

La société TEC.INFRA représentée par Olivier SUBREGIS, pourrait être une très sérieuse assistance à chaque maitre d’ouvrage (organismes privés et publics) dans ce projet, pour raisons suivantes :

    • Ses compétences et connaissances infrastructurelles,
    • Bonne appréhension des substrats végétalisés par la maitrise et expérience du procès terrain de sport en gazon naturel,
    • La flexibilité et souplesse d’un Bureau d’Etudes à taille humaine,
    • Sa perception du CCAG travaux, ses connaissances des marchés publics et leurs mises en concurrences,
    • Les pratiques et perceptions de l’enjeu des travaux à proximité et au cœur de zones sensibles environnementalement (cours d’eaux),
    • La connaissance des acteurs locaux et maillage du territoire.

 

CONCLUSION

 

Nous invitons les Maitres d’Ouvrages publics et privés à la réflexion de cette proposition d’intérêt intergénérationnel, de projet de renaturation d’une partie de ses sols. Cette idée consiste à remédier (en partie) aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux qui vont découler de l’artificialisation des sols réalisée ces dernières décennies.

 

Ces aménagements peuvent être interprétés couteux, mais à la vue du changement climatique qui s’annonce, l’inaction pourrait couter bien davantage.

 

 

PROPOSITION

Nous proposons aux Maitres d’Ouvrages publics et privés de les accompagner dans cette démarche éco-responsable, en réalisant dans un premier temps, plusieurs planches d’essais.

Ces planches d’essais pourraient être réparties comme suit :

    • Zones d’implantations différentes (selon orientation et configuration), afin de tirer le meilleur REX,
    • Surfaces vétustes (parkings orniérés, revêtements vieillissants, etc…),

 

Ces planches d’essais pourraient être menées une première année, et si le retour d’expérience des usagers et citoyens s’avèreraient positif, une campagne plus aboutie pourrait être lancée les années suivantes.

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